Emmanuelle Collet, la blockchain pour protéger les produits de luxe
La rédaction de Questions de transformation - 19 juillet 2019
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Pensé comme un écosystème ouvert au sein d'une association loi 1901, Arianee met en libre-service un protocole open source qui permet d'enregistrer sur une blockchain une représentation numérique unique d'un objet physique, « par exemple une montre, un sac à main, un vêtement de haute couture, un parfum, un bijou ». « Ce certificat d'authenticité et de propriété est inviolable. Il va permettre à la marque de rester éternellement en relation avec le porteur de l'objet de manière anonyme puisque, à aucun moment, nous, les consommateurs, n'aurons besoin de fournir nos données privées », ajoute la diplômée en marketing international de la Skema Business School. Passée par Havas Digital Media et l'agence Oconnection, la cofondatrice d'Arianee est persuadée que la blockchain – « qui permet de distribuer la donnée pour la protéger en rendant le pouvoir à ceux à qui elle appartient, les porteurs d'objets » – peut révolutionner l'industrie du luxe : « Avec l'accroissement des ventes de seconde main et du marché gris, cette technologie va permettre à l'industrie de récupérer la main sur ses produits, quel que soit le canal de distribution. Évidemment, dans une industrie où l'authenticité est au cœur des inquiétudes des acheteurs, apporter une couche supplémentaire de transparence et de traçabilité fluidifie les échanges économiques. »






