Le RGPD chamboule la donne, les entreprises et villes réagissent
La rédaction de Questions de transformation - 15 février 2018
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Les fichiers clients traités par les plateformes de vente en ligne constituent un exemple parlant des nouvelles obligations à remplir par l'ensemble des acteurs proposant des biens et services sur le marché européen. Les sites marchands qui traitent les données postales et bancaires des acheteurs n'ont pas à leur demander leur accord préalable, s'agissant, en principe, d'un « traitement de données sans consentement, » (autre fondement légal prévu par le règlement). « L'entreprise doit néanmoins informer ses clients de l'existence d'un tel traitement et leur notifier leur droit d'accès et de rectification de leurs données, ainsi que leur droit d'opposition à prospection et profilage. Ce concept anglo-saxon, repris dans le RGPD, autorise la prospection commerciale sans le consentement des intéressés, jusqu'à l'exercice du droit d'opposition du prospect » explique Le Point.
Les collectivités ne seront pas non plus épargnées par le RGPD. Les villes qui organisent de nombreux traitements de données personnelles (transports, e-administration...) devront, elles aussi, s'adapter, rappelle Le Journal du Net. « Elles seront concernées par les trois grandes lignes de force du RGPD : le renforcement des droits des personnes, le basculement d'une logique de contrôle a priori vers une logique d'autocontrôle permanent, et le renforcement considérable du niveau des sanctions », y énonce Alice de La Mure, qui s'occupe du secteur public au service des Correspondants Informatique et Libertés de la CNIL. Pour les collectivités, les manquements les plus graves seront sanctionnés par des amendes allant jusqu'à 20 millions d'euros.






