Le marché du manga en pleine forme
La rédaction de Questions de transformation - 06 juillet 2018
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Trois mois avant le festival, deux nouveaux mangas ont rivalisé pour devenir le nouveau Dragon Ball : Dr. Stone et The Promised Neverland. Leur stratégie marketing de lancement n'avait rien à envier aux blockbusters hollywoodiens. Comment se déroule exactement la promotion d'une grande licence dans un marché du manga en pleine croissance, 9 % en 2017 (15 millions de tomes vendus) ? BFM Business répond. « Pour décrocher la perle rare, l'éditeur doit être sans arrêt à l'affût. "Les gros titres, c'est ce qu'il y a de plus facile à choisir. Il y a comme une évidence", assure cependant Pierre Valls, directeur éditorial de Kazé. Directrice éditoriale chez Glénat Manga et éditrice de Dr. Stone, Satoko Inaba confirme : "À partir du moment où on découvre un titre qui a l'air d'avoir un bon potentiel, tous les concurrents sur le marché se positionnent. Dès la sortie du volume 1 au Japon, on a fait notre offre à l'ayant droit japonais. On connaissait uniquement le contenu du tome 1 et quelques chapitres publiés, mais on sentait une montée en puissance" », explique-t-elle à la chaîne d'info économique.
Si le marché du manga ne cesse donc de rebondir, pour la troisième année consécutive – égalant le record historique de 2008 –, « quelles séries portent cette embellie, quels lancements contribuent au renouveau des lecteurs, et comment se porte globalement le marché du manga ? », s'interroge Le Journal du Japon. « Les 10 mangas les plus vendus de 2017 représentent 36 % des ventes. Même en prolongeant jusqu'au top 20, les ventes cumulées tournent autour des 6,5-7 millions d'exemplaires vendus, à peine la moitié du total là encore. L'une des raisons de cette évolution est à chercher du côté des middle-sellers, ces séries qui se vendent vers 10-20 000 exemplaires le tome », constate le média en ligne. Il précise qu'« il est intéressant d'observer le marché de la bande dessinée sur la dernière décennie pour avoir une bonne vision d'ensemble : ce secteur se porte globalement bien et progresse de 20 %, avec de fortes disparités. »






