Le cinéma et la vidéo scellent leur mariage
La rédaction de Questions de transformation - 23 août 2017
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L'idylle entre cinéma et jeu vidéo est également mise en exergue dans Le Monde par Shaun Escayg, directeur créatif d'« Uncharted: The Lost Legacy », la suite du spectaculaire jeu d'aventures « Uncharted 4: A Thief's End », qui est sorti le mardi 22 août sur PlayStation 4. « Je pense que les deux médias tendent à converger », explique-t-il dans un entretien. Si les héros, qui ont dix ans d'existence, sont aujourd'hui présentés comme des quadras ou des quinquas, c'est selon lui l'influence des films : « On s'attache à des acteurs, on les suit, on les voit vieillir... On doit accepter l'idée qu'ils ont vieilli. L'industrie du jeu vidéo se met à la page. C'est une manière de s'inscrire davantage dans la réalité. C'est la progression de l'industrie. Le cinéma le fait beaucoup, les séries aussi. Quant à nous, c'est pour des raisons de scénario que nous nous le permettons. »
Mise en ligne le 7 juillet sur Netflix, la série Castlevania confirme que l'adaptation cinématographique d'un jeu vidéo, même quand il est né dans les années 80, offre pour les deux industries de nouvelles sources créatives et financières. La première saison a été un carton sur la plateforme leader de VoD en streaming, ce qui, pour le site Web Movie Pilot, est logique : après tout, rien de mieux que le film d'animation pour adapter un jeu vidéo sur le petit ou le grand écran. « Quand on sait que Nintendo et d'autres géants du gaming cherchent à pénétrer d'autres marchés du divertissement, l'animation pourrait bien en être le sésame », assure le média spécialisé.






