Le big data se met à notre service
La rédaction de Questions de transformation - 09 février 2017
Inscrivez-vous
à la newsletter
à la newsletter
L'Union européenne veut, elle, consolider les débuts commerciaux des véhicules autonomes pour 2020. Intitulé « Autopilot », son programme de trois ans annoncé lundi 6 février doit améliorer leur efficacité grâce à l'exploitation des données externes, produites par l'infrastructure, les objets connectés et même les usagers via leurs smartphones. Lancé dans le cadre du programme R&D de l'UE « Horizon 2020 », Autopilot va rassembler 43 acteurs privés et publics, dont PSA, IBM et Thales. Cinq pays, dont la France, ont été choisis pour les premiers tests. Ou quand le big data se met au service de la conduite par intelligence artificielle.
En France, le big data est également utilisé à grande échelle, mais au profit de la recherche médicale et de la lutte contre le cancer. Lancé en 2015 par Roche et le laboratoire La Paillasse, le projet Epidemium a publié jeudi 9 février son premier livre blanc. Dans une interview au JDD dimanche dernier, le mathématicien Cédric Vilani, préfacier du rapport, expliquait le principe de cette mutualisation des énergies censée maximiser nos connaissances pour mieux comprendre, prévenir et guérir : « Epidemium souhaite, dans le domaine de la santé, utiliser de façon systématique les données statistiques des grandes bases de données afin de les croiser. Il s'agit ici, en mariant big data et cancérologie, en associant "big pharma" et geeks, de faire travailler en collaboration ouverte une très importante communauté de personnes. »






