La smart city, entre fantasmes et réalités
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Dans un autre registre, similaire au smart quartier de Google à Toronto, Bill Gates a bien l'intention de construire une ville futuriste en plein désert d'Arizona. « L'idée de Bill Gates est de construire une véritable communauté urbaine capable d'intégrer la technologie dans la vie de ses habitants. Cette ville nouvelle, qui prendrait le nom de Belmont, s'installera en lieu et place de Tonopah, une petite ville de 1 400 âmes. Elle servira de modèle pour le développement de villes durables en capitalisant sur les infrastructures de pointe, selon les dirigeants de Belmont Partners, le promoteur immobilier chargé du projet », explique le magazine Ville Intelligente.
La smart city d'accord, mais à quel prix ? C'est la question posée par La Gazette des Communes . Le site de l'hebdomadaire écrit, fort à propos, qu'il y a « deux manières de définir la smart city. Ou bien on l'aborde sous un angle principalement technologique, en considérant que c'est une collectivité qui se dote d'infrastructures numériques lui permettant d'optimiser son fonctionnement. Il y aurait alors retour sur investissement de la ville intelligente si les gains financiers qu'elle permet couvrent les dépenses engagées. Ou bien on considère que la ville intelligente est la ville saisie par la révolution numérique et de ce fait, toute ville est intelligente. Avec des incidences majeures sur son modèle économique, et le prix, sous forme d'impôt ou de tarif, que paie l'habitant-usager. »






