La « deep tech » confirme son émergence
La rédaction de Questions de transformation - 06 avril 2017
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« Les investisseurs se rendent compte qu'il n'y a plus beaucoup d'innovation radicale à attendre des startups uniquement numériques », analyse Xavier Duportet, président d'Hello Tomorrow dans Les Echos. Les GAFA se penchent donc désormais avec intérêt sur les mathématiques appliquées, la biologie ou la physique. Quand la startup digitale classique se concentre sur les usages existants, celles de la « deep tech » inventent des nouvelles solutions. Si elles sont technologiquement mâtures, elles manquent en revanche de réflexion sur le marché et la stratégie commerciale, rappelle La Tribune, citant le rapport d'Hello Tomorrow et du BCG. Leur besoin en conseils sur l'accès au marché et à l'expertise business est vital, tout comme le rôle primordial des entreprises, notamment des grands groupes, dans leur développement.
Dans un article publié dimanche 2 avril par The Spokesman-Review, Saijel Kishan, de Bloomberg, raconte que les hedge funds, comme WorldQuant, utilisent déjà le « deep learning » informatique pour programmer les ordinateurs afin qu'ils « réfléchissent » et « agissent » comme un être humain. En l'occurrence un courtier. Selon Bloomberg, WorldQuant utilise en effet déjà cette intelligence artificielle pour du trading, uniquement sur des petites opérations. Pour l'instant ?






