L'usine du futur est extraordinaire
La rédaction de Questions de transformation - 22 novembre 2018
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Qui dit usine extraordinaire dit aussi cheminée spectaculaire ! « Puisque la cheminée n'est plus aussi honteuse, aucune raison de la cacher », assure L'Usine Nouvelle , en consacrant un article à la cheminée de 30 mètres exposée au Grand Palais. « Nous fabriquons des cheminées industrielles, mais surtout des technologies pour récupérer de l'énergie, traiter et filtrer les fumées », y explique Christophe Ordureau, directeur général de Beirens. « La récupération de l'énergie permet d'alimenter un système de chauffage ou un process industriel, de produire de l'eau chaude... Aujourd'hui, beaucoup de cheminées ne rejettent que de la vapeur d'eau ou de l'air. »
Moins polluante et plus efficace en énergie, l'usine du futur doit permettre de redorer le blason de l'industrie auprès des jeunes, pour leur donner envie de se former aux métiers de demain. C'est le défi auquel doit répondre la réindustrialisation de l'économie française enclenchée par le gouvernement, qui « tente de convaincre les entreprises, notamment les PME-PMI, très en retard, d'investir dans la robotique et les outils numériques », explique La Tribune. Le quotidien économique précise que le nombre de robots industriels dans le monde d'ici à 2020 s'élèverait à 5,5 millions, contre 1,2 million en 2010. Dans cette course internationale aux robots, la France accuse un sérieux retard. D'après le dernier classement de la Fédération internationale de robotique, l'économie tricolore se classe à la 18e place avec 157 robots pour 10 000 employés.






