L'université d'été du Medef fête ses 20 ans entre attentes et souvenirs
La rédaction de Questions de transformation - 31 août 2018
Inscrivez-vous
à la newsletter
à la newsletter
C'est parce que les dossiers chauds ne manquent pas qu'une dizaine de ministres sont venus défendre les réformes de l'exécutif à la grand-messe annuelle du syndicat des patrons, qui conserve tout son rôle et toute son importance. Pourtant, depuis quelques années, les universités d'été des partis politiques et organisations « revoient leur organisation à la baisse, quand elles ne disparaissent pas tout simplement. Quand ont-elles été inventées et pour quelles fonctions ? », s'interroge Le Monde. « Cet événementiel partisan constitue une forme de sas entre la trêve estivale et la reprise de la vie politique, marqué par une forme de relâchement (vestimentaire, notamment) qui permet une parole plus libre et (faussement) spontanée des dirigeants. Les universités d'été participent à ce titre d'une forme d'"informatisation" de la vie politique », écrit le quotidien.
Cette « informatisation », le Medef la met en scène chaque été depuis donc 1999, et pour fêter ses 20 ans, Paris Match propose une plongée confessionnelle dans les coulisses de 20 universités d'été du Medef. Les trois prédécesseurs de Geoffroy Roux de Bézieux y racontent leurs souvenirs. « Nous avions lancé une réforme en profondeur de l'organisation, donné un coup de jeunesse extrêmement fort. Nous cherchions comment traduire par une initiative originale que l'entreprise est au cœur de la société. Est venue l'idée d'une université telle qu'il en existait dans les partis politiques, qui réunirait les mondes politique, artistique, religieux, syndical... », se souvient Ernest-Antoine Seillière, créateur de l'événement deux ans après son élection à la tête du Conseil national du patronat français (CNPF), qu'il a rebaptisé Medef.






