L'économie circulaire compte sur les grands groupes pour faire sa révolution
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Changer de paradigme économique pour passer à un modèle d'économie circulaire dans lequel on produit et on consomme en réutilisant plutôt qu'en jetant : c'est le combat de la start-up Circul'R, symbole d'une graine inédite germant au sein des grands groupes, celle de l'économie circulaire. « Circul'R, c'est l'histoire de Raphaël Masvigner et de Jules Coignard, deux amoureux de l'océan, qui ont quitté le confort de leurs postes respectifs chez Airbus pour monter leur start-up. À l'issue d'une odyssée entrepreneuriale et environnementale de 17 mois et de 22 pays traversés, ces globe-trotters de l'économie circulaire ont bâti un réseau international de plus de 350 start-up qui aspirent à changer notre manière de produire et de consommer et qui visent le zéro-déchet », explique L'Atelier BNP Paribas.
C'est aussi sur la base d'un constat alarmant que Bastien Lucas a eu l'idée de créer la start-up MéGO! : les deux tiers des mégots de cigarettes finissent dans la nature, sur les trottoirs ou dans les égouts. Or, un filtre de cigarette met quinze ans à se dégrader. MéGO!, basée à Bourg-Blanc au nord de Brest, propose donc d'assurer la collecte, la dépollution en circuit fermé et le recyclage des restes de « clopes ». « Il s'agit de la première unité de valorisation des mégots en France, raconte Ouest France. Début novembre, la mairie de Plougonvelin (Finistère) mettait en place six cendriers récupérateurs de mégots : à la plage, devant la salle des fêtes, le cinéma et le centre culturel. Quelques jours plus tard, c'est le McDo de Châteaulin qui installait un cendrier en forme de cigarette au niveau de son drive. À chaque fois, il s'agit de sensibiliser les fumeurs à l'importance de ne pas jeter leurs mégots n'importe où, et de réduire les coûts de nettoyage. Mais que faire des kilos de filtres de cigarettes récoltés ? Jusqu'ici, on les brûlait. » C'était avant MéGO!






