eSport, le nouvel eldorado
La rédaction de Questions de transformation - 22 mars 2018
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En 2021, le marché de l'eSport pourrait même atteindre les 1 650 millions de dollars et, logiquement, les éditeurs de jeux vidéo y investissent. Ubisoft a ainsi récemment décidé de se doter d'un département consacré au développement de l'eSport, qui a transformé des joueurs de salon adeptes du multijoueur en ligne en véritables professionnels du gaming. « Je dois développer une stratégie de contenu, de format de compétition, développer aussi des outils pour permettre aux gens de regarder la compétition en live sur Internet et sur d'autres formats », explique à LCI François-Xavier Deniele, directeur de la branche eSport d'Ubisoft. Pour lui, « la France est un marché mature et a une carte à jouer pour être le fer de lance de l'eSport en Europe, avec l'Allemagne », et cela passe par l'arrivée d'événements internationaux dans l'Hexagone. Comme le championnat organisé par League of Legends à l'AccorHotels Arena.
Avec 18 % du chiffre d'affaires global et 260 millions de joueurs et spectateurs, d'après iResearch, la Chine reste néanmoins le leader mondial de l'eSport. Pas étonnant, donc, que depuis septembre dernier, cette discipline s'enseigne au lycée. Réputé pour ses formations en cuisine, mécanique, soudure et informatique, le lycée Lanxiang a ouvert une section eSport qui compte environ 50 élèves. « Au départ, les parents pensaient que ça consistait uniquement à jouer aux jeux vidéo, raconte le directeur de l'établissement à BFM Business. Mais on forme les élèves à tous les métiers du secteur, qui représente aujourd'hui un facteur de croissance économique et ne peut plus être ignoré. » Les frais de scolarité annuels sont d'environ 13 000 yuans (1 700 euros), un tarif raisonnable en Chine. Les joueurs les plus doués sont intégrés à l'équipe de l'école et dispensés de paiement.






