En attendant l'intelligence artificielle, le commerce se transforme
La rédaction de Questions de transformation - 24 mai 2017
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Parce que le commerce se transforme, le concept du « drive » se développe. Selon une étude du cabinet Nielsen analysée par l'Usine Digitale, la France compte aujourd'hui 4 036 sites « drive ». Parmi eux, 3 148 sont des « click & drive », soit des espaces composés de pistes pour les véhicules et de bornes de retrait. Autre information intéressante, 88 % des grands hypermarchés proposent aujourd'hui une solution drive à leurs clients. « Grâce à ce modèle inédit, la France est parvenue à faire décoller les ventes alimentaires sur Internet, contrairement à d'autres pays voisins. Cette activité est aujourd'hui largement dominée par les acteurs traditionnels », commente l'Usine Digitale.
Dans cette mutation en cours, dire que l'intelligence artificielle sera incontournable en B2B comme en B2C relève de l'évidence. Personne aujourd'hui ne remet en question la démocratisation de son usage. Les interrogations portent sur ses modalités. Et la finalité. « L'IA n'est donc pas une technologie particulière ou un algorithme précis. C'est le nom de tout programme au service des problèmes qu'on cherche à résoudre avec des machines plutôt que des humains. Cette vision pragmatique a l'avantage de centrer le débat sur le but recherché – ce qu'on veut accomplir – plutôt que sur le moyen utilisé », explique Philippe Rolet, CTO de l'agence d'innovation data Artefact, dans une tribune publiée sur le site Viuz.
« L'IA arrivera sans doute à conduire votre voiture, à faire vos courses, à trouver les métiers sous-jacents des échecs et succès de vos campagnes digitales, et à créer le slogan de votre prochain produit – qui sera lui-même probablement empreint d'IA. En 2040, les machines ne penseront pas toutes seules mais elles se marketeront toutes seules », poursuit-il.






