Droits des femmes : après les mots, place aux actes !
La rédaction de Questions de transformation - 08 mars 2018
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Le constat chiffré pose les enjeux du combat de Chiara Corazza : les femmes forment la moitié de l'humanité et 50 % des diplômés. Mais seulement un quart d'entre elles occupent des postes de management et 94 % des CEO dans le monde sont des hommes. En France, si seulement 11 % des sièges au Comex sont occupés par des femmes, est-ce la faute d'un plafond de verre ? Oui, mais pas seulement, d'après une enquête produite par l'association Entreprise et Personnel, conduite pendant près de deux ans auprès d'une vingtaine de grandes entreprises. Les résultats sont expliqués par France Info dans un compte rendu révélateur de maux structurels : « Dès leur entrée dans la vie professionnelle, les femmes sont cantonnées à des fonctions périphériques et excentrées, à des postes qui ne constituent pas la voie royale pour gravir les échelons. Et lorsqu'une femme prend un poste de dirigeante, les chances pour la suivante d'accéder à un niveau équivalent de responsabilité chutent de 50 %. »
En Argentine, ce sont justement les chiffres, en l'occurrence ceux donnés par le ministère argentin du Travail, qui se sont avérés assez convaincants pour conforter un projet gouvernemental modèle. Lequel ? Une loi sur la parité des salaires entre les hommes et les femmes. Courrier International nous apprend que « le président Mauricio Macri veut contraindre les entreprises de plus de 200 salariés à aligner les salaires, à poste égal. Un principe déjà inscrit dans la loi, mais qui n'est pas effectif ». Reprenant l'hebdomadaire La Nación, Courrier International explique que le registre des entreprises et organisations syndicales de parité salariale sera accessible au public, « et aucune entreprise n'aura envie de se faire lyncher sur un thème aussi sensible ».






