Davos, une grand-messe tout en contrastes
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Lutter contre son appréhension de la quatrième révolution industrielle nécessite de savoir naviguer dans un monde multipolaire et « multiconceptuel », tel que le définit le Forum. C'est aussi à cela que sert Davos, qui cette année a organisé huit panels intitulés « Nous avons besoin d'en parler », identifiés par Quartz. Immigration, privilège, harcèlement, religion, santé mentale, race, identité sexuelle et handicap ont été au menu dans le canton des Grisons, avec notamment une intervention de Beth A. Brooke-Marciniak, Global Vice Chair, Public Policy chez EY.
Alors que le Premier ministre indien Narendra Modi a fait l'éloge de la mondialisation dans le discours d'ouverture, sur son site Web, le Forum n'hésite pas à dresser un bilan un brin anxiogène de l'état d'un monde « où les risques globaux ont été ignorés ou exacerbés par ceux qui ont le pouvoir d'agir », écrit Sharan Burrow, Secrétaire général de la Confédération syndicale internationale. Elle poursuit, en réclamant un « nouveau contrat social » : « Les signaux d'incertitude, d'instabilité et de fragilité ont proliféré, comme le rapporte le Global Risks Report du Forum économique mondial. A ce stade, il est difficile d'être confiant d'une donne inversée en 2018 et cela devrait servir de sonnette d'alarme. »






