Les scientifiques au chevet du sommeil
La rédaction de Questions de transformation - 15 mars 2019
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Dormir moins longtemps et moins bien est aussi le lot des jeunes parents, mais évidemment à une autre échelle. Selon SciencePost, « une récente étude menée à long terme sur plus de 5 000 participants nous révèle l'impact de la naissance d'un enfant sur le sommeil des parents. Il faudrait en moyenne patienter 6 ans avant de retrouver ses pleines habitudes ». Pour entrer un peu dans le détail, l'étude, dirigée par Sakari Lemola et publiée dans la revue Sleep, a observé qu'au cours des trois premiers mois de la vie de l'enfant, les mères dorment 1 heure de moins qu'avant, contre 15 minutes pour les hommes.
Mais pourquoi notre corps a-t-il besoin de dormir ? La question est d'autant plus pertinente que, lorsque l'on sommeille, notre vigilance est totalement relâchée. Une des réponses est livrée par Sciences et Avenir : lorsque nous dormons, le cerveau enclenche la réparation des dégâts subis par l'ADN. L'hypothèse est émise par des scientifiques de l'Université Bar-Ilan, en Israël. « L'information génétique est portée par les chromosomes de nos cellules, constitués d'une double hélice d'ADN. Ce matériel génétique subit continuellement des dommages par des causes extérieures ou intérieures. Le simple fait d'avoir une activité neuronale cause des dégâts. Ces agressions provoquent des coupures et des distorsions de l'hélice d'ADN. Ces dommages sont heureusement réversibles », développe le magazine scientifique.






