Le sport féminin marque un essai… à transformer
La rédaction de Questions de transformation - 08 mars 2019
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L'enthousiasme des Français pour les Bleues se comprend mieux si on le replace dans le contexte de l'essor de la pratique sportive professionnelle des femmes dans l'Hexagone. « Doucement mais sûrement, le sport féminin gagne du terrain. En cinq ans, il a vu son nombre de licences augmenter de 40 % », explique ainsi CNews , pour qui la Coupe du monde estivale pourrait être un véritable tremplin. « Les regards sur les footballeuses ont changé, ce ne sont plus les mêmes qu'il y a quelques années », se réjouit Grace Geroyo, joueuse du Paris Saint-Germain. « Aujourd'hui, on se rend compte que nous sommes suivies, que les gens nous connaissent et qu'ils regardent nos matchs », assure de son côté Lenaïg Corson, du XV de France féminin.
Malgré ces avancées égalitaristes dans le traitement et la considération médiatique et populaire, les discriminations en matière de salaires des athlètes restent encore souvent criantes entre les sexes, avance Express Business, dans une enquête enrichissante sur la culture de l'égalité salariale dans les sports d'hiver, qui font donc figure d'exception. « Une enquête de la BBC de 2017 a montré que 7 sports d'hiver sur 8 accordaient la même récompense aux athlètes des deux sexes. En outre, la moitié des skieurs alpins les mieux payés, y compris parmi ceux qui remportent le plus de compétitions, sont des femmes. Par contraste, dans le basket-ball, le salaire moyen d'une joueuse est de 78 000 dollars aux États-Unis, contre 7,8 millions de dollars pour ses homologues masculins », écrit le pure player.






