Economie responsable : les grands groupes plus militants que les startups
La rédaction de Questions de transformation - 12 avril 2019
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Si la RSE est donc en plein essor, un constat s'impose : elle ne se développe pas forcément là où on l'attend. « Ce sont les grosses boîtes et les profils plus expérimentés qui donnent le ton », explique L'ADN. « Le monde des startups s'en fout totalement, c'est affligeant. J'avais approché un incubateur de startups un peu branché avec d'autres personnes qui travaillent dans le développement durable. Le dirigeant m'avait répondu que ce qu'on demandait aux startups, c'était de faire de la croissance, pas de la RSE », y confie Caroline Renoux, fondatrice du cabinet de recrutement Birdeo, spécialisé en RSE. « Mais pour obtenir de l'argent en levées de fonds, ça va devenir compliqué de ne pas s'impliquer sur des thématiques sociales et environnementales », ajoute-t-elle.
Car contrairement aux idées reçues, la RSE peut concilier business et actions qui ont du sens. Le média Chef d'Entreprise tord le cou aux préjugés : non, ça ne coûte pas trop cher, oui ça ouvre de débouchés, c'est différenciant et indispensable. « Hélène Tauzin, professeure à l'ESI Business School, évoque les entreprises à mission qui, grâce à leur engagement, s'emparent parfois de nouveaux marchés et devraient se multiplier depuis l'entrée en vigueur de la loi PACTE. L'entreprise Nutriset, spécialiste des aliments dédiés aux enfants victimes de malnutrition, est numéro 1 dans son secteur et réalise un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, pour seulement 200 employés », argumente Chef d'Entreprise.






