Changement d’heure : le Parlement européen remet les pendules à l’heure
La rédaction de Questions de transformation - 29 mars 2019
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Quel sera le choix de la France ? Le gouvernement et le Parlement savent déjà depuis une consultation citoyenne organisée en ligne par l'Assemblée nationale que 84 % des Français veulent rester à l'heure d'été. Soit le fuseau horaire le moins proche de l'heure solaire. Si, pour l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le changement d'heure permettrait bien de faire des économies en énergie et en CO2, même de manière plutôt modeste, il ne serait pas anodin pour le corps humain. Dans Sciences et Avenir, Véronique Fabre, chargée de recherche au laboratoire Neurosciences Paris Seine-IBPS, explique que « cette variation perturbe notre horloge interne qui contrôle nos différents rythmes biologiques. Le passage à l'heure d'été pourrait avoir plusieurs conséquences ponctuelles comme une augmentation des accidents de la route ou du travail ou encore aggraverait ponctuellement les effets du manque chronique de sommeil sur notre santé. »
Avant que l'exécutif tranche, il est intéressant de constater, comme le fait Le Monde, que l'abandon du changement d'heure n'a pas les mêmes conséquences selon la région où vous vivez. « Au jeu de la latitude et de la longitude, abandonner le changement d'heure n'aura en effet pas les mêmes conséquences selon que l'on vit au nord, au sud, à l'est ou à l'ouest. Les 900 kilomètres qui séparent Strasbourg de Brest impliquent un décalage de quasi une heure des heures de lever et coucher du soleil », argumente le quotidien, qui propose une démonstration en cartes et graphiques.






